Si vous demandez à Parm Herman, une administratrice du centre de
distribution (CD) de Vancouver de Loblaw, pourquoi elle s’est engagée en
premier lieu auprès de la Fondation pour les enfants le Choix du Président,
elle vous racontera deux histoires : une à propos de sa grand-mère, puis une à
propos de sa mère.
« Toute personne qui débarquait d’un train ou d’un autobus dans la
ville où mes grands-parents vivaient et qui disait : ‘‘Oh, mon Dieu, nous avons
faim. Y a-t-il un endroit où nous pouvons manger?’’, les gens répondaient tout
simplement : ‘Vous voyez cette maison?’, parce qu’ils ne renvoyaient personne
le ventre vide », explique Parm. « Ma grand-mère s’est toujours assurée que si
quelqu’un venait chez elle et avait besoin d’une assiette de nourriture, elle
leur en fournissait. »
C’est là qu’elle a appris l’importance de redonner. Mais elle sait
aussi à quel point la faim chez les enfants peut facilement se pointer le bout
du nez.
« Il y a six sœurs dans notre famille, et nous avons été élevées
par une mère monoparentale. Mon père n’était pas là. Alors, ma mère a travaillé
très fort pour nous fournir ce dont nous avions besoin, afin que nous n’ayons
jamais faim lorsque nous étions en pleine croissance », se souvient-elle. «
C’est tellement important pour moi qu’aucun enfant ne devrait souffrir de la
faim. »
C’est pourquoi, lorsqu’on lui a demandé d’aider l’organisme de bienfaisance en 2011, sa réponse était un oui évident. C’est aussi pourquoi elle consacre autant de temps libre au bénévolat, au travail organisationnel en coulisses et à l’encouragement des autres collègues et employés à y participer. Au cours des 20 dernières années, elle a joué un rôle déterminant dans la tenue de barbecues à l’échelle du CD, de journées du taco et de ventes de biscuits, ainsi que dans l’organisation de lave-autos de bienfaisance et de collectes de dons pour des tirages et des ventes aux enchères. Son centre de distribution a un comptoir de déjeuner, qui contient des collations saines et une boîte où les gens peuvent laisser un don pour chaque article qu’ils prennent. Elle a même aidé à organiser des journées d’inscription pour aider les nouveaux collègues à s’engager dans des retenues salariales; et, bien sûr, elle fait des dons à l’organisme de bienfaisance de cette façon.
« Lorsque vous mettez de côté 1 $ par semaine pour faire un don, c’est 52 $ par année. Ce n’est rien! » Nous nous arrêtons chez Tim Hortons ou Starbucks et nous achetons du café tous les jours », dit-elle. « Ce 1 $ va à une bonne cause; je pense que c’est tout simplement phénoménal. »
C’est particulièrement important cette année, car l’organisme de bienfaisance a un nouvel objectif : nourrir un million d’enfants chaque année.
Parm a vu l’importance de cet objectif en premier lieu. Elle se rappelle avoir visité une école qui participe au programme de repas de la fondation en 2019, où elle et le reste de son groupe ont cuisiné pour les enfants.
« Lorsque les enfants sont arrivés et ont mangé, je me suis sentie très satisfaite », dit-elle.
